Menée conjointement par la Fédération des Entreprises de Propreté (FEP), le Réseau Santé au Travail d’Entreprises de Vendée et avec pour cheville ouvrière NIL, une réflexion autour du travail en journée a été initiée. Elle a conduit à des constats et recommandations précis que NIL s’attache dorénavant à promouvoir.
Des pratiques... pas si pratiques
Dans le secteur de la propreté, les habitudes veulent souvent que les taches de nettoyage soient effectuées en dehors des heures d’ouverture, c’est-à-dire tôt le matin ou tard le soir.
Résultat :
- les personnes effectuant cette mission voient leur vie morcelée, désorganisée,
- les entreprises de nettoyage connaissent 2 fois plus d’inaptitudes médicales par rapport aux autres secteurs d’activité,
- les clients finaux doivent gérer des problématiques d’accès (clés, code d’alarme...) et ne sont pas à même d’évaluer le temps passé, les services rendus.
Un plan d’action gagnant-gagnant
Prévenir les risques au travail, prendre soin de la santé des salariés des entreprises de propreté, diminuer les arrêts de travail, tout cela a des incidences directes sur la qualité de service et conséquemment sur la satisfaction des clients finaux.
Le travail en journée, chacun y trouve son compte :
- les clients mesurent pleinement les prestations, et en toute transparence, peuvent établir un contact direct avec les agents de nettoyage, gagnent en souplesse.
- les entreprises de propreté connaissent moins de turn-over, voient ses prestations optimisées,
- les salariés travaillent en sécurité, nouent des relations humaines plus riches, voient leurs conditions de travail améliorées.
Une nouvelle approche
Le passage au travail en journée nécessite un temps de transition estimé de quatre à six mois.
Il faut établir un réel partenariat entre le client et l’entreprise de propreté, ses agents. Il nécessite également de la pédagogie auprès des salariés du client qui, à tort, pense le nettoyage en journée comme une gêne.
Il convient d’établir conjointement les plages et périmètres d’intervention.
Aujourd’hui, de nombreuses entreprises de Bretagne ont adopté cette approche. Celles de Vendée sont prêtes à leur emboîter le pas. NIL s’y emploie.
